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26 octobre 2017

Bottes, cuissardes et autres waders

Chasseurs et pêcheurs même combat ? Pas forcément ! Même si on utilise peu ou prou les mêmes genres de matériels et que, si par chez nous en zone côtière, tous ces « caoutchoucs » pourront aussi servir pour aller à la marée c’est le type même d’achat jugé au premier abord superflu, mais auquel il faut penser si on va un tant soit peu au marais.

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La botte, on le sait tous semble, en même temps que le fusil,  un des incontournables de la revue d’avant ouverture (1). Le choix de ce côté n’est pas trop facile vu l’éventail des qualités et des prix. Alors s’il faut passer à la taille supérieure c’est qu’il faut être motivé minimum marais, sans même parler un cran au-dessus hutte et gibier d’eau. En effet, l’hiver, c’est quand on croit que ça passe, qu’on se prend un trou à vaches ou à ragondins, et c’est bien là le moment de dire qu’on en a…plein les bottes !

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 Donc, pour passer aux cuissardes qui, déjà permettent un peu de barouder en lisière des roselières faut être assuré de sortir plusieurs fois au canard. Plus légères que les waders elles offrent elles aussi deux options : néoprène ou tissu imper plus ou moins respirant, à décliner encore ensuite en deux catégories de prix. Pour avoir un peu épluché les forums sur la question on peut vous dire que les deux tiers des utilisateurs vont au tout venant  quitte à renouveler souvent plutôt que la qualité facturée jusqu’à  4 fois plus cher…mais qui revient à égalité face au premier bout de barbelé rencontré ! Et Dieu sait s’il y en a, de la ronce artificielle dans nos pays de Bocage…

jj

Le néoprène se répare certes facilement genre « rustines », mais reste chaud en début de saison, et demeure moins léger notamment en mode cuissardes. Les waders on le sait sont plutôt l’apanage des huttiers avec un avantage, si employées au marais ou à la passée en bord de mer s’il n’y a pas trop à marcher, de pouvoir s’asseoir. Par contre en cas de besoin naturel pressant c’est le grand chambardement ! Les chasseurs emploient peu les chaussures de wading dont l’usage se comprend pour nos amis pêcheurs du fait de la marche dans le lit glissant de rivières rapides.

waders

L’entretien joue son rôle dans la longévité de ces accessoires dont le point de rupture semble se situer aux alentours de cinq ans quelque en soit d’ailleurs le prix. Ils sont trop souvent abandonnés à la va-vite dans le coffre arrière des voitures, en plein air dans l’abri de hutte, voire en plein soleil. Il est déconseillé de les suspendre par les bretelles qui se détendent à la longue, et plutôt les semelles en haut. Comme pour les bottes  dont l’astuce consiste à leur enfiler une bouteille plastique vide, il faut éviter les plis qui vont finir par amener une crique, veiller à constamment humidifier ou enduire de vaseline. Comme tout le matériel qui servira dans la saison il faut surveiller et fourbir, ce qui d’ailleurs fait la joie du chasseur qui, ainsi, entretiendra la flamme jusqu’à l’ouverture !

1/ L’auteur qui n’hésite pas à donner de sa personne pour tenter des initiatives hardies chasse depuis maintenant des années en sabots néoprène assortis de guêtres imperméables montant jusqu’au genou, qui assurent parfaitement le coup pour toutes les chasses au poste (pigeon, grand gibier) et même à la billebaude. Au marais…c’est une autre paire de bottes bien sûr ! 

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