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22 novembre 2018

256 Winchester Mag :un magnum...pour les écureuils !

Tiens, puisqu’on était partis sur les calibres hyper véloces poussant des petites balles, en fouillant un peu on trouve des trucs rigolos et anecdotiques qui nous font apprécier le sujet d’habitude assez abrupt de la balistique. Avec le 256 Winchester magnum, il s’agissait au départ de réhabiliter une vieille rengaine du Wild West :  fournir une munition polyvalente qui aille à la fois dans la carabine et le bon revolver six coups.

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Dans les années soixante le terme « magnum » que nous venons d’expliquer dans les envois précédents était déjà assez bien défini : comprenez une cartouche plus puissante que la normale, et surtout ceinturée. Véritable munition bâtarde, le 256 WM était basé sur une munition d’arme de poing le 357 Magnum (lui-même extrapolation du 38 Special, un 9mm), dont l’étui était étranglé au calibre 25, très populaire dans les années trente, notamment via le 257 Roberts (1), éclipsé après-guerre (1955) à l’avènement du 243 Winchester.

téléchargement

La Marlin Levermatic en 1962 fut l’arme la plus emblématique de ce calibre également utilisé par la plate-forme Thomson Contender dont nous allons bientôt parler, et aussi le pistolet Ruger Hawkeye à un coup. La Marlin pourtant dotée d’un levier à course courte permettant de réarmer sans avoir à quitter la poignée, juste avec les doigts de la main ne fut fabriquée qu’à 8000 exemplaires, le pistolet Ruger à 3300 et pour cause, si la petite balle de 60 grains (2) filait à plus de 700 m/s, la puissance était anémique (moins de 300 joules), même si elle réglait à 300 mètres. Les premières high speed en 22 la talonnaient en puissance, tout comme le 22 Mag en percussions annulaires, et surtout le 222 R en percussion centrale faisait tout mieux. Preuve s’il en est du peu de confiance qui lui fut accordé, ce calibre arrêté en 1990, ne fut utilisé ni par Winchester ni Remington, les deux géants de l’arme rayée US. Sa précision et son recul inexistant en faisaient l’arme idéale pour s’attaquer…aux écureuils !

1/ C’était un « wildcat » datant de 1930 à base de Mauser 7X57 raccourci, manufacturé en 1934 par Remington et offrant un bon compromis entre faible recul et trajectoire plate entre le 22 et le 6mm. Le choix de balles était large de 87 à 120 grains, réglant à 150 m autour de 800m/s et plus de 2000 joules à 100 m proche des performances du 250-3000 Savage. Après-guerre le 222 Remington et surtout le 243 Winchester expédièrent tous ces antiques calibres légers dans les limbes. Dans un prochain envoi nous ferons le tour des wildcats qui ont réussi, c’est-à-dire qui ont été remarqué par les grandes marques qui les ont ensuite diffusées et rendues populaires.

2/ Certains ont poussé la plaisanterie jusqu’à utiliser des balles de 86 grains et parvenir à abattre des petits cerfs en tirant de près, et au coffre, pour atteindre les poumons, et miser sur une expansion fulgurante si la balle passe heureusement entre deux côtes.

 

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