Le lièvre saison 2011-12 à la FCM 25

"As-tu tué TON lièvre ?" La question est revenue comme une antienne jusqu'à sa fermeture, montrant combien l'animal aux longues oreilles, restait bien le "fonds de commerce" de nos sociétés rurales de chasse. A la FCM 25 comme ailleurs c'est à l'aune de sa prolifération ou non et aux coups de fusils s'ensuivant (malheureusement pas toujours efficaces !) que l'on mesure le succès d'une saison. Les comptages nocturnes hivernaux 2011 ayant dénombré 47 animaux, avec tous ceux passés au travers de l'oeil pourtant exercé de nos chasseurs, on pouvait escompter la présence à l'ouverture d'une bonne soixantaine de léporidés sur notre association. Or, au décompte final il n'en a été tué que 12, soit à peine un pour deux chasseurs de notre association forte de 23 membres. Une satisfaction néanmoins : 4 de nos 5 actionnaires l'ont fait culbuter. Malgré tout que s'est-il donc passé ? Compte tenu du "bag limit" imposé (un par chasseur par saison), beaucoup après l'avoir mis à la gibecière en ont vu plusieurs sans pouvoir tirer, et il en a encore été beaucoup observé, par exemple aux battues. Quelques-uns se sont aussi fait bien sûr "enfumer" par des tireurs maladroits, mais cela n'explique pas qu'on en ait vu autant sans en avoir aussi peu tué.

Une tentative d'explication qui vient aussitôt à l'esprit, et sans doute pas la plus idiote : les maïs. Ils sont nombreux sur notre commune, ils offrent un refuge contre les chasseurs, et aussi les prédateurs naturel, le renard, premier à prendre en compte, et qui va souvent au plus facile : poulaillers...et peut-être aussi nos repeuplements ! Un petit sondage ponctuel en début d'année a montré qu'on avait peut-être tué guère plus d'une perdrix sur deux lâchées, et sans doute seulement un petit peu mieux pour le faisan. Le lièvre se trouve sans doute donc bien à son aise sur notre commune, échappant à la dent du renard à la belle saison, pour trouver ensuite pas mal de cachettes dans les maïs à l'ouverture laquelle, de plus ne dure guère plus d'un mois. A quelque chose, malheur est bon, c'est un gibier sauvage  qui se plait chez nous, gage donc d'une chasse "naturelle" qu'on se doit de prolonger au mieux.