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FCM 25.00
11 novembre 2022

Malgré leur originalité ils ont subi un sacré "coup de pompe"

Après la grande réussite en 1893 du premier fusil à pompe conçu par J.M. Browning, le concept connut le succès car idéal pour tirer des cartouches en carton, moins uniformisées que de nos jours, dans n’importe quelles conditions. Après il y eut une grande lignée des percées commerciales (1) comme le Winchester mod. 12, avant le Remington 870 ou le Mossberg 500, mais aussi pas mal de ratés qui font désormais partie des curiosités de l’Histoire.

un

 

Le Marlin 19, à chien extérieur ne fut produit que deux ans (1906 et 1907), le Remington 31 tenta en vain de concurrencer le Winchester 12…qui eut aussi la peau de son propre Winchester modèle 25 seulement produit de 1949 à 1954 à 88 000 exemplaires. Smith and Wesson fit aussi en 1980 un modèle 3000 pourtant rigoureusement construit au Japon par Howa qui ne parvint pas non plus à s’imposer sur ce marché très encombré.

deux

Mossberg dans les années 1955-1959 tenta d’innover avec le 200 K (ci-dessous) une formule hybride  de premier fusil à pompe sans magasin tubulaire au look de fusil militaire genre Garand. On pouvait charger trois cartouches empilées dans le magasin détachable, et compléter manuellement en approvisionnant « par-dessus » en un ou deux coups. Sur le long devant bois coulissait une action à pompe en nylon. Le fusil était chambré 70, canon de 28 pouces avec deux modèles D (à starter vissé simple) et K (à polychoke réglable C-M-IM-F). La sécurité était originalement placée sur le col de crosse avec des symboles de couleur immédiatement identifiables, système qui est toujours plus ou moins d’actualité sur les fusils à pompe de la marque. Dans les années 1957-1959 sortirent des versions KA et DA, avec une crosse repensée, tenant compte des faiblesses repérées dans la zone de la poignée, notamment en cas de chute de l’arme. Assez rare, mais souvent en bon état, cette arme reste accessible (300$) intéressant principalement les fans de la marque.

quatre

Un peu plus tard, de 1971 à 1985, Marlin tenta avec son modèle 120, de rivaliser tout à la fois avec le Remington 870 et le Winchester 12, et une gamme ambitieuse qui, au total, ne put dépasser les 50 000 exemplaires. Il se fit en Trap (298 exemplaires), Slug (1546), Field (6083), Deluxe (10589), et surtout de 1979 à 1983 une version grand public Glenfield qui prit la part du lion (35 000) dans cette opération où, surtout se fit remarquer le modèle MXR Magnum à canons de 40 pouces (1,01 m !) qui frisa les 7000 unités.(Ci-dessous à dr.) L’argument de la marque était de tirer certes plus loin (2), mais surtout de manière plus silencieuse (3). Inutile de dire que, de nos jours, une telle curiosité fait que le canon seul de ce « long tom » vaut deux fois plus cher (450$) que l’arme. Il est particulièrement prisé des chasseurs de gibier d’eau qui apprécient son look « vintage », et en plus, si on loupe, on peut toujours tenter d’arrêter les colverts en leur tapant sur le bec avec la longue perche non ?

cinq

1/ Voir archives du 8 mars 2018 sur le Remington 870, et du 1 juin 2020 sur la culture US de ce type d’arme.

2/Remington, pour le 870 fit quelques canons de 42 pouces (1,06m)…qui étaient le plus souvent coupés à 30 (76cm) pour y monter des chokes amovibles !

3/La longueur fait gagner 10% de vitesse et la détonation est moins forte car une plus grande quantité de poudre est brûlée quand la bourre atteint la bouche. 

 

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