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FCM 25.00
3 novembre 2014

Sécurité battues : ce qu'il faut entendre par "l'environnement" du poste

La sécurité est le leitmotiv de tous les organisateurs de chasses collectives et il faut sans cesse râbacher, toujours en encore les mêmes consignes. Tentons malgré tout ici d'en affiner un principe assez flou celui de "l'environnement" du poste. Passons rapidement sur le déplacement, le maniement de l'arme censé être connu pour se rendre compte qu'arrivé au poste une véritable aventure commence.

L'angle des 30° d'accord, bien montré par le chef de ligne...mais après ? On tire partout dans l'angle ? Le premier examen doit être celui de la topographie générale : est-on près d'une "coulée", dans un angle, visible par toute la ligne ? La signalisation aux voisins, de droite et de gauche est impérative, mais il est aussi bon de bien les identifier, presque personnellement car...parfois il en arrive d'autres, et d'ailleurs ! Il semble donc utile aussi de repérer comment leur poste s'articule : est-il a défilement, en contrebas, au creux d'un fossé qui, de votre côté donnera ipso facto, et même dans l'angle des 30 degrés un tir quasi horizontal et donc à proscrire. Cette pente peut aussi faciliter un déplacement que vous n'aurez pas perçu, donc attention aux impatients, à ceux qui visiblement ont la bougeotte ! On sait bien qu'il est interdit de se déplacer au poste, mais chaque battue voit des "exceptions" : vieillards chenus qui pleurent  "j'ai mal aux jambes, je ne peux rester longtemps debout", ou fougueux impatients "les chiens sont déjà passés depuis longtemps, pas la peine de rester là"...

250px-Ouverture_de_la_chasse_buss

Dans tous les cas, dans cet environnement disons "mouvant", ne prenez aucun risque. Pas de tir, "cassez" même le fusil, personne ne vous inquiétera d'avoir été trop prudent. Quand la ligne semble stable, il est temps de regarder autour d'aviser routes, voies ferrées, chemins agricoles, ou de randonnée selon le relief, même s'ils semblent passer à un kilométre de là. Pas de tirs sur des objectifs non identifiés formellement, ou en aveugle, au jugé, dans des broussailles, toujours dans l'angle des 30°, et plus encore bien sûr dans la traque, ce qui est formellement interdit. On entre là dans le domaine des éventuels ricochets qui incitent à bien examiner, dans la zone de tir, de la nature des sols. On parle à tort et à travers de "tir fichant". Or, le tir fichant, c'est encore un angle de 30 degrés... mais de haut en bas ! Vous me direz, OK, pour ça il y a les miradors...quand il y en a ! Mais mettons...Un mirador de 2 m. de haut, ne vous donnera qu'un angle de 10 à 20 degrés, pas plus ! Mais c'est mieux que rien : on voit venir de plus loin, on évite au moins de tirer "ce qui faut pas"...sans empêcher toutefois les chauds fusils...d'allonger le tir ! Debout, de votre hauteur, le fameux "tir fichant" ne représente plus qu'un angle de 5 degrés et donc attention aux sols. Le gel bien sûr, mais aussi les surfaces inondées, les terrains imbibés d'eau, les éboulis, les pistes agricoles remblayées et pleines de silex, les carrières sablonneuses où se cachent des galets qui reverront la balle Brenneke à l'horizontale, et plus loin encore la balle-flèche qui rappelons-le règle à 90 m. et va donc bien plus loin en cas de rebond.  

Pensez y à chaque fois que vous chargez votre arme, vous tenez entre vos mains, selon la belle formule consacrée " le tonnerre et la mort", mettez tous les atouts de votre côté, et évitez soigneusement la fameuse  "loi de l'emmerdement maximum" qui veut que, si on  ne fait pas attention, tout ira mal, encore plus mal, de plus en plus mal...et au pire des moments ! 

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