Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
FCM 25.00
8 décembre 2016

Comment nos chiens marchent...au sentiment !

Le « sentiment » c’est cette odeur qui procède des animaux, de leur présence, leur proximité ou leur passage, et on guette tous la météo pour mesurer combien il y en aura pour nos précieux auxiliaires de chasse.

blague-chasse

 

Le chien, c’est bien connu est l’animal où le sens de l’olfaction domine le plus largement, de même que pour nous, la vue. Le chat par exemple est dix fois plus sensible que nous de ce côté, et le chien 10 000 fois voire plus, et ce bien que nous ayons un cerveau  bien plus gros que tous ces mammifères. On emploie le flair des chiens pour bien d’autres choses que la chasse : recherche de truffes, de criminels, de drogue, de mines, de personnes disparues et même pour déceler des maladies graves comme le cancer, et pourtant bien peu d’entre nous chasseurs se sont demandés, pratiquement, comment Miraut s’y prenait pour non seulement , tels les chiens de rouge, suivre sur des kilomètres  la trace d’un animal blessé, mais mieux encore démêler les voies d’animaux repassant dans leurs traces, ou se mélangeant à d’autres comme on le voit au grand gibier.

De la même manière qu’on a du mal à s’apercevoir que le chien boit drôlement, non pas en lapant directement, mais en repliant sa langue à l’envers, en arrière, pour sentir, il emploie une curieuse manière, méconnue, récemment mise en lumière par des universitaires américains. Si, « dans la vie de tous les jours » pourrait-on-dire le chien respire comme vous et moi selon le cycle inspiration-expiration, à la chasse on se rend bien compte qu’il en est tout autrement. Le nez à terre il respire bien plus vite, dans une sorte de halètement continu comme une sorte d’aspirateur naturel à quatre pattes  !

Il s’agit d’un système de pompe destiné à rejeter très vite en cadence des petites quantités d’air pour entretenir un flux continu qui canalise les odeurs, ce qui lui permet donc de facilement les différencier et de « tenir la voie » tant que la même émanation dure. C’est ainsi qu’on s’aperçoit vite du « change » quand les récris sont moins chauds, les chiens pissent sur la voie, reviennent vers les piqueux : le flux continu de particules de l’animal chassé a cessé ou momentanément disparu. Alors, comment s’y prend-t-il pour entretenir ce véritable flux d’aspiration continue de particules ? En fait comme si, devant une assiette de farine, vous souffliez dedans pour la faire voler, et aussitôt sentir dedans et vice versa cinq fois par seconde. Lorsque Miraut suit sa piste il expulse à toute vitesse vers l’arrière un flux d’air qui refoule la source odorante de molécules qui, si l’on veut, et même si elles sont invisibles à nos yeux, « volent » devant lui, et au même rythme il trie pour suivre celle qui l’intéresse, en ce qui nous concerne nous chasseurs, l’animal poursuivi pour lequel bien souvent il est spécialisé, par l’hérédité ou le dressage.

De ce côté pour entretenir sa bonne volonté, quelques croquettes seront les bienvenues, et là aussi vous le prendrez par le « sentiment », mais d’une toute autre nature…celui de la gourmandise !

 

Publicité
Publicité
Commentaires
FCM 25.00
Publicité
Archives
Publicité