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FCM 25.00
7 septembre 2018

Quelle cartouchière pour l'ouverture ?

Dans la foulée de notre article précédent sur la cartouche que l’on voudrait « universelle », voilà bien un sujet très personnel car chacun, après des dizaines d’ouvertures a bien sûr un avis personnel sur la question nourri d’un tas d’expériences vécues. Comment garnir sa cartouchière ? Je me souviens dans les années 58-60 dans l’Ain, de mon grand-père Chamonaz qui, méprisant les « toutes cousues » passait presque autant de temps à choisir ses munitions qu’à les confectionner tard le soir sous l’abat-jour de la cuisine.

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C’était un temps où le gibier abondait, où le lièvre était roi, mais finalement les préoccupations restent à peu près identiques. Même dans notre région de Bocage pourtant bien différente de la Bresse, c’est toujours le capucin qui reste le premier dans la ligne de mire des chasseurs, d’autant qu’il n’ouvre que quelques journées, de 1-2 à 4-5 selon qu’il existe ou pas des plans de chasse. C’est donc là qu’on rejoint la notion de « grosse » cartouche car il n’est jamais sûr que le client vous partira « dans les pattes » ! Un pigeon peut s’envoler de loin dans les frondaisons encore épaisses de fin septembre, ou un colvert dérangé par tout le remue-ménage de l’ouverture passer très haut dans le ciel.

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Partant d’un classique « deux coups » faut donc faire un choix. Tout au bout de la ceinture, faciles à trouver en tâtonnant dans l’urgence, deux balles car on ne sait jamais ! Et des « passe-partout », qui iront dans tous les chokes si on veut, car on le sait les chasseurs français possèdent chacun trois armes en moyenne…Vous l’aurez deviné vu la teneur ambiante de ce site l’auteur dépasse allégrement cette moyenne…L’ouverture c’est l’occasion rêvée d’utiliser des fusils fins et légers qui ne sortent plus dès qu’arrivent les intempéries, et ces anciens sont souvent abominablement chokés. Donc éviter les Brenneke et Blondeau qui « forcent » les rétreints au passage : il existe désormais plein de balles dites techniques à coques (Sauvestre) ou ensabotées (Rubin,  « S » Prévôt) qui feront l’affaire quelle que soit l’arme utilisée. On vient d'ailleurs d’en parler récemment pour toutes celles désormais « sans plomb ».

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Dans le cadre des grosses polyvalentes garnir à suivre deux cartouches en 2, six bourres grasses en 6 et 4 bourres à jupe en 4 pour démarrer la matinée selon la formule classique : grasse en 6 dans le coup court à droite et jupe en 4 pour le coup long à gauche. Jamais de croisillons et autres artifices dispersants car à l’ouverture on n’est jamais seul, il y a des chiens et du monde partout derrière chaque haie, et encore des promeneurs partout dans les chemins aux châtaignes et courir dans la futaie derrière les cèpes.

Vous l’aurez remarqué, 2 balles plus tout le fourbi restant (2+4+6) ça ne remplit pas complètement la cartouchière. Faisans et perdrix auront été lâchés, et c’est bien le diable si on aura tiré les dix coups « classiques » en 6-4 non ? Et puis quand le soleil est au plus haut qui donne la pépie, on aura eu le temps de revenir au voitures pour casser la croute « sur le pouce » et de refaire le plein qui redonne des forces aux chasseurs, aux  chiens…et en munitions !  

Bonne ouverture à tous !

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