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FCM 25.00
3 mai 2015

Equipement : avant on en avait plein les bottes ? Maintenant on en aura...plein le dos !

Prix et difficulté du permis, modernisme de l'information et des réseaux sociaux, l'équipement du chasseur suit le tempo, notamment celui des chasses dites « nouvelles » qui, peu à peu, font leur apparition partout.

 

retour chasse

Pyramide des âges aidant, une race de chasseur s'éteint, celles de nos pères qui pratiquaient exclusivement la chasse devant soi, au lièvre, mais surtout la trilogie lapin-faisan-perdrix. Les jeunes qui vont prendre la relève seront plus exigeants, regarderont « Seasons » (la chaïne télé des chasseurs et des pêcheurs) et auront d'autres envies que relaient désormais tant de revues spécialisées là où n'existait autrefois que notre vénérable « Chasseur français » dont on peut ici, au passage, saluer la constance.

 

c=sac markhor

Ces nouvelles chasses sont surtout celle « au gros », ou à diverses formes d'approches et d'affûts faisant appel à du matériel à emporter pour la journée, et à nous pencher sur un « outil » qui aurait bien fait sourire nos anciens qui l'ont tant pratiqué en crapahutant dans le djebel...le sac à dos !

 

C'est, en fait, l'accessoire indispensable déjà de puis un bout de temps des chasseurs de gibier d'eau, mais maintenant aussi de tous ceux qui pratiquent le grand gibier à l'affût, à l'approche, au pirsch, en montagne. Dès qu'on part, quasi pour la journée, vers toutes ces chasses qui, en outre, peuvent quasiment se pratiquer toute l'année (chevreuil d'été, régulations diverses : renard, ragondin), et pour lesquelles il faut emmener eau, nourriture, et tout un tas de petit matériel indispensable.

 

sac b

Ne serait-ce qu'au pigeon par exemple, chasse qui se développe vitesse grand V car c'est un gibier sauvage apprécié, en développement constant. Dès qu'on le chasse avec des formes avec au bas mot trente minutes pour les piquer et autant...pour dépiquer, on ne peut se contenter, sauf au cas d'être déjà bien caduc, de la « passée » du soir soit une petite heure, du moment où « ça commence à voler » vers 16 h 30 en décembre, à la nuit qui tombe. Le minimum impose de partir vers 13 h, et même pour la journée quand c'est, comme on dit : « le grand truc »...à partir de la Saint-Luc !

 

sac a

Examinons ensemble tout ce qu'il faut emmener : tout d'abord, les formes modernes pliables et saisissantes de réalisme (FUD, Sillocoscks etc.) qui, désormais, facilitent bien les choses. On peut en emmener, ce qui n'était pas le cas il y a encore vingt ans, facilement maintenant une bonne trentaine, mais aussi tout un petit matériel bien utile à garder sous la main : grand couteau de camp et sécateur pour aménager le poste, filets camouflés (et grands piquets télescopiques pour les tendre si on va « au talus »), lampe (car on rentre à la nuit bien tombée), siège, petite pelle, rouleau de ficelle. Et n'oublions pas, on l'a vu plus haut, le petit « en-cas » de midi, « une poire pour la soif », et même la « taupette » si affinité ! Le fusil en bandoulière, le gilet bien rempli de cartouches faut donc un sac d'un minimum de contenance de 30 litres avec plein de petites astuces de serrage confortables, et de poches adéquates pour tout bien ranger. Internet et les magasins spécialisés en proposent des dizaines, et il faudra désormais s'habituer à voir déambuler nos chasseurs ainsi, croulant sous le barda, tels militaires en campagne. Fini le temps où la partie de chasse débutait par...la collation, deux petites heures dans les guérets, et un capucin dans la gibecière, avant les joies de l'apéro et du repas de chasse qui suivait, et s'éternisait parfois si la matinée « avait bien donné », autour de la belote !   

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