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7 octobre 2016

Bientôt le pigeon : petit...ou gros plombiste ?

Voilà la saison qui est bien lancée, les lièvres, la chance aidant,  sont tombés comme à Gravelotte, les faisans n’ont qu’à bien se tenir, mais la Toussaint approchant, les chasseurs de pigeon, de plus en plus nombreux fourbissent armes et artifices. Ouvrons donc un débat vieux comme la chasse en France, doit-on être « petit ou gros plombiste », ou doit-on plutôt dire « juste plombiste » ?

uruguay-pigeon-hunting

Autant d’avis que de chasseurs dans ce domaine où, à « éplucher » le Net se dégagent deux grandes tendances, celles qui, en gros départagent deux types de chasses à l’oiseau bleu : celle du Nord où on tire au vol, et celle du Sud, du pays des « paloumayres » où on tire exclusivement au posé. Nous qui sommes au beau milieu, en pays de Bocage, pourrons donner une réponse de…normands…c’est-à-dire un peu des deux n’est-ce-pas ?

Les « grosplombistes » ceux qui ne jurent que par le 4-6, et avec de la « grosse » cartouches estiment qu’à partir de la mi-octobre, période où s’ouvre vraiment la saison les oiseaux ont déjà leur plumage d’hiver, et donc que le 4, s’il prélève bien dans les frimas, le fera aussi bien à l’automne en vertu du célèbre adage « qui peut le plus peut le moins ». Contrairement à ce qu’on pourrait croire, grosses cartouches ne veut pas dire charges lourdes, excédant les 38 grammes, chères aux sauvaginiers. La tendance générale est aux chambrées 70 rapides et régulières, le gros plomb ayant en outre l’avantage de perdre moins de vitesse.

On tire certes plus loin, sur du pigeon posé ou en vol, encore faut-il s’entendre sur ce qu’est un tir lointain. Il ne faut pas oublier qu’au permis de chasse, tirer à plus de 35 mètres est une faute à l’examen théorique, et que les « mètres de chasseurs » sont souvent…à rallonge ! Bien sûr, au poste fixe, les distances sont plus faciles à déterminer que si on chasse devant soi, à la billebaude. Il y a souvent une distance assez précise (en pas ou foulées), par rapport aux leurres,  ou à des repères ponctuels : poteau, arbre, boqueteau, donnant l’esprit d’une portée  bien appréciée et ensuite immuable. Tiens, voilà une combine des anciens qui tiraient moins et à coup sûr, car les cartouches « toutes cousues » étaient chères, et le marketing (la « réclame » disait-on alors) n’offrait pas la variation immense de l’offre actuelle : « un pigeon posé est à portée quand on voit ses pattes » ! Mais chacun sait aussi que si on ne tirait qu’à moins de 35 mètres comme le préconise le Code, on pourrait diviser le tableau par deux en fin de saison non ?

pigeon en vol

Le chokage, on le devine sera bien sûr serré, avec un canon long, surtout un 12 car le 20 grande mode actuelle ne s’adresse pas au débutant, offrant moins de charge, et un moindre panel de munitions. La notion de poids  n’étant plus opportune puisqu’on chasse au poste. La « bonne » cartouche doit être vite identifiée, et n’en plus changer.

Le « petitplombiste » tire lui, le plus souvent au vol. Comme son camarade, il utilise formes et leurres, mais la notion de camouflage et la stratégie de pose des leurres sont plus importantes car c’est la condition sine qua non pour amener les vols à portée utile d’un fusil en demi-choke. Comme on tire beaucoup il faut des cartouches moins chères et plus douces à l’épaule, et néanmoins rapides et régulières pour réarmer les semi-autos qui sont légion chez ces amateurs de chasse au poste, sans bouger, sous les intempéries. Donc pas de douilles cartons si on veut que s’amorce le cycle classique de ces armes : petite-moyenne-grosse cartouche, et dans cet ordre.

chas

Comme au-delà de 30 mètres il faut laisser tomber le 7 et qu’ au-dessus, il faut de la régularité au tir, les spécialistes achètent de grandes quantités d’une marque donnée en 6, où on trouve encore des prix sur des cartouches de sport rapides et un peu plus chargées que les simples 28 grammes. Sans faire de publicité, il suffit de regarder les forums dédiés à la palombe, pour se rendre compte qu’il reste des modèles mythiques dont les initiés se refilent le renseignement. Signe qui ne trompe pas, les marques savent s’adapter font des modèles mythiques qui disparaissent…pour réapparaître plus tard, indice qu’il y a de la demande réitérée sur des modèles dont la renommée dépasse les décennies.  Là-dessus, qui est le plus efficace : petits ou gros plombistes ? Posé ou au vol ? Les débats sont âpres car chacun défend sa position : le premier met en avant son intégration parfaite et silencieuse dans la nature, son tir « à coup sûr », ou « one shot, one kill » quand le second plaide plutôt pour le sport, la beauté du coup de fusil, mais en tirant beaucoup…et avec pas mal de blessés-perdus derrière. Sur une société comme la nôtre, connaissant les statistiques annuelles de deux usagers de chaque option, on peut vous dire que les résultats, au final, se valent.

Alors, la vérité est sans doute entre les deux celle du « juste plombiste » qui, dans notre belle région normande n’a encore opté pour ni l’une ni l’autre sans doute en vertu du fameux et local « p’têt ben qu’oui…p’têt ben que non »…

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Commentaires
B
notre bloggeur devra plancher sur les cartouches qui sechent les renards en battues <br /> <br /> car celui qui donne les lecons loupe beaucooooooup ! l'analyse du choix de cartouches doit etre approprier par rapport au chockage de son fusil ainsi que le mode de chasse pour un bon compromis .. achetes de la tu.. net pierre lol!
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